Journal de fin de jeunesse

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septembre 2011

Un Ouragan (nommé Pas d'Chance)

Aujourd'hui c'était mon premier jour de travail chez Annick Goutal. J'aurais du commencer mardi mais: il y a eu l'Ouragan. Un ouragan, comme un autre. Comme tous les autres. Mais aussi: l'ouragan symbole de mon manque de chance. De ma poisse habituel. De ce "je ne sais quoi" qui fait que jamais, jamais rien ne peut se passer normalement avec moi. Normalement, ça aurait été: Quitter le sanctuaire (le Wildlife Survival Sanctuary) dimanche matin. Dire aurevoire à tous ces magnifiques animaux avec lesquels j'ai eu la chance de travailler. Arriver 2h00 à l'avance à l'aéroport de Tampa. (...)

Bousillé, le moral

Mon père putain. Il a le don de me bousiller le moral des fois. C'est insensé. C'est contre-nature même: Je l'ai au téléphone tout à l'heure. Je lui demande si il a vu mes photos de Floride. Et il dit que oui. Mais pas toutes encore. Et, la seule réflexion qu'il me fait. La seule réflexion à laquelle j'ai droit sur mes photos est celle-ci. Celle qui dit que la photo où je montre mon tatouage est vulgaire et concon. Je suis déjà pas très bien. C'était ma rentrée aujourd'hui. Ils nous ont mis une pression épuisante dés le premier jour. C'était pas gai. Alors le coup de fil (...)

Miami Bitch

1ère partie: C'était le samedi soir à Miami Beach. J'avais acheté la belle robe rouge. La robe effrontée. La robe impertinente. J'avais acheté la robe. Et juste cette robe là. Rouge comme mon envie d'être désirée. La robe qui laissait voire, comme par négligence, la chute cambrée de mes reins. Et aussi, les pattes de loups qui ornent le haut de mes fesses. Et plus encore. Le commencement. Le balbutiement, à peine, de celles-ci. De mes fesses. J'avais acheté la belle robe rouge, en arrivant à Miami. Juste dans cette optique là; Celle d'aller danser dans la moiteur latine. Et (...)

Nager

Je viens de nager 50 minutes sans pause à la piscine Pailleron. çA m'a fait tellement de bien... J'ai passé une petite journée au travail aujourd'hui (10h-16h00). C'était bien. Même si j'ai toujours cette pression désagréable, que je ressens face à la cabine et au jour où je vais devoir l'assurer; sans formation, sans rien. Juste avec un CAP en an un dispensé. Et les épilations... J'ai peur. Demain je fais 10h-17h00. Et la piscine commence, je crois, à me devenir indispensable. Pour évacuer tout ce stress nauséabond. Cette pression toxique. Cette dépression latente. Cette (...)

D'humeur légère

Du baume au coeur, plus tant que ça, puisqu'entre le moment où j'ai écrit le titre et celui où je commence à écrire, j'ai lu sur le site de One Voice que le (magnifique) Léopard des Neiges, une espèce déjà en voie d'extinction, est menacée de s'éteindre car le (putain de) gouvernement népalais (de merde) a autorisé les chasseurs du monde entier à venir s'éclater dans la réserve naturelle Kanchenjunga, Himalaya.... Je n'arrive pas à comprendre que ce genre d'absurdités anthropocentristes et cruelles soient encore tolérées de nos jours. C'est incroyable et inadmissible. (...)

Sous pression

(heureusement il y la piscine.) Je me sens sous pressions. Et complètement bouffée par mon environnement extérieure. C'est comme si j'étais pleine de bulles et constamment agitée, dans tous les sens, par tout ce qui m'entoure. Par tout les milieux que je côtoie, y compris mon appartement. Agitée comme ça. Secouée. Et j'ai la sensation que si j'ouvre la bouche un peu trop, je vais exploser. Sous pression, oui. La première chose c'est mon (maintenant) fils de pute de voisin d'en dessous qui me pourrit la vie et l'atmosphère avec sa télé merdique et sa musique non moins merdique. (...)

Automne et arnaque

Je me suis coupé les cheveux bien courts mercredi dernier. çA m'a fait du bien. Je me ressens un peu, rien qu'un tout petit peu, sexy. Même si c'est totalement inutile. Même si ça m'est inutile de me sentir sexy, car je n'ai plus l'occasion de séduire et de rencontrer des hommes. Je les ai coupé le premier jour de l'automne. L'automne qui revient inlassablement comme une malédiction. Avec son lot de fatigue, de routine, de travail. Avec son lot de kilos en trop et de capitons. Avec son lot de questions, de doutes, et de certitudes aussi. La certitude que j'ai de me tromper. De faire (...)

Et pourtant

Et pourtant, devant mes amis, j'arrive à relativiser. Le fait de n'être qu'esthéticienne, j'en rigole. Amèrement, c'est vrai. Mais je rigole quand même. Je me déprécie. Par exemple, ce week-end, (samedi soir plus précisément), Charlou, Marilou et son copain sont venus dormir à la maison. Enfin au studio.... On a passé une magnifique soirée. Et ce que j'envie Marilou pour l'homme qu'elle a trouvé! Je suis ravie pour elle. Mais en même temps, j'ai ce pincement au coeur. Cette petite douleur amer de les voir ensemble et de me dire "Allez, une amie de plus à trouver l'amour, et (...)