Journal de fin de jeunesse

Tout ça pour ça

Je n’arrête pas de repenser au plan cul foireux de dimanche matin…

ça me fait de la peine pour lui. Si mignon. Et je sais que je lui plaît beaucoup.
Hier, quand je lui ai dit, avec beaucoup de tact et de délicatesse, que (pour le moment...) je ne cherchais pas de novio, juste un ami, il n’a pas compris tout à fait.
Pour lui, il veut plus qu’une amitié avec moi. Car je l’attire beaucoup. Mais c’est absurde. On s’est vu une fois. Et il a voulu sortir avec moi tout de suite.
Bourrée comme je l’étais j’ai accepté.
Mais sa vision des choses induit un mec un peu désespéré, enfin un peu trop en demande.
(Désespéré non, d’après lui, il n’a aucun problème pour se faire des filles.)

Sa vision des choses, c’est que l’on peut apprendre à se connaître tout en étant ensemble. - Alors que la mienne, c’est d’abord d’apprendre à se connaître avant d’être ensemble.

De tout façon, je ne vois pas pourquoi j’y pense alors que je sais qu’il n’éveillera jamais la passion chez moi. Il lui manque quelque-chose. Et moi, je ne suis pas assez tolérante pour tolérer un quelconque manque.
Je repense à sa façon de me lécher la chatte; trop rapide, mécanique et répétitive. Sans vrai désir ni inspiration.
Sa façon de me doigter, trop rapide aussi, se voulant efficace, comme si il voulait aller "droit au but". Déplaisante.
Et son sexe mou. Que je ne sentais pas.
Son sexe trop petit à mon goût de toute façon.
Quelle frustration.

Le pauvre; je suis vraiment un monstre.
J’ai de la peine, mais je n’y peux rien.

L’installateur Numéricable est passé ! çA y’est, j’ai enfin internet et la télé!!!!!!
Depuis 10 mois que je vis là, je n’avais ni l’un ni l’autre. Je vais pouvoir regarder le débat. Ce sera sûrement édifiant… Un combat de gladiateurs aseptisé.

Le mal-être d’hier ne s’est pas estompé.