Je n'ai pas dormi de la nuit.
Après mon dossier perdu à la Sécu, l'attente depuis deux moi de
plus de 300 euros de remboursement, les frais médicaux que du coup j'assume seule, voilà que j'apprends (en allant sur leur site...) que mon dossier CAF a été clôturé.
Clôturé.
Ce mois ci je n'ai pas touché d'APL. Je comprends pourquoi.
Comment vais-je faire ?
Hier soir j'ai fais une vraie crise de nerf. C'était horrible. Mon père me dit qu'il faut que je déménage. Mais pour me retrouver dans un 10m2 miteux en banlieue ?? Je ne tiendrais pas le coup.
Je n'ai pas dormi. Et je (...)
Comme me l'a dit papa:
"Ce dont tu as surtout besoin, et surtout en ce moment, c'est d'une maman, qui t'aide et qui est là pour toi. Mais elle n'est plus là. çA va bientôt faire 4 ans. Et c'est comme ça il faut s'y faire..."
Merci de me le rappeler papa.
Depuis qu'elle n'est plus là, les choses se sont empirées.
C'est faux que quand de tristes choses arrivent la vie fait en sorte d'alléger la souffrance par des aides inespérées. C'est faux.
Tout va mal. Et tout va pire.
(...)
Viens de rentrer dans mon petit appart chéri.
Après mes 6 étages, mon coeur bat vite, désordonné.
Dure journée. Journée d'examen. Mais enfin, c'est fini.
On a fêté ça avec Sonia et Fanny en buvant des sangrias et en mangeant des tapas. J'adore.
Je suis pas tranquille dans ma tête, malgré tout.
Je regarde mon appart, si mignon, si apaisant.
Je vais devoir le quitter. çA me fends le coeur mais c'est comme ça.
Il est blanc, et simple, et très éclairé. Avec les voilages blancs à la porte fenêtre, qui donnent cette sensation, de paix.
Il manque juste le silence.
Le silence que (...)
Mon Dieu.
J'en ai les jambes qui tremblent encore!
La respiration survoltée, encore.
Ce garçon, presque pareil à Carlos. Le visage, l'allure, les immenses yeux noirs un peu globuleux. La petite moustache. Tout.
Il m'a regardé pendant tout le trajet.
Je suis descendue du métro trop tôt. Il ne descendait pas. Lui.
Il m'a souri. Presque comme Carlos. Le même sourire que Carlos.
Il m'a souri sans me quitter du regard une seconde.
Je me suis retournée une dernière fois. Je lui ai souri, une première fois. Une dernière fois.
Puis j'ai descendu les marches à regret. Le coeur comme (...)
Un peu de passé dans mon journal (dixit Anaïs Nin), mais c'est ce que je fais toujours, écrire au passé.
Alors hier.
Hier a été une journée mouvementée.
J'ai du courir dans dans les coins pendant au moins 3h45. Mais ça semble réglé.
Alors hier; le soulagement de mes collègues au travail quand: je leur ai appris que cette histoire d'APL, ce n'était qu'une erreur.
M.C semblait sincèrement contente et soulagée pour moi.
"Je suis contente!", elle a dit, comme satisfaite. Comme après une bonne chose de faite.
"On a pensé à toi ce matin, elle a ajouté. Dis-le à E. que tout (...)
Ah non. Je me suis trompé dans les dates. C'est le 5 que j'ai vu le garçon des jambes qui tremblent. (Encore.)
pas le 6.
C'était donc la veille de quand Vénus est passé...
çA change tout ? Ou rien ?
Vénus était dans les parages quoi. (...)
Alors, elle y est retournée.
Alors, hier soir, j'y suis retournée.
Même heure: 18h50, même arrêt de métro: Place clichy, ligne 2.
Mais; je ne l'ai pas revu.
Le garçon. Le beau et drôle de garçon qui ressemblait à Carlos.
Celui qui avait le même sourire et, aussi, le même regard porté sur moi que Carlos.
La même allure d'enfant triste que Carlos. La même moustache mal rasée que Carlos.
C'est drôle. J'avais mis ma jolie robe et mon cuir. Le cuir dans lequel il m'avait vu et il m'avait souri la semaine dernière. À la même heure et dans le même métro.
Et le même wagon (...)
Par contre, je suis contente. Car le photographe du RER, celui qui a fait de magnifiques photos de moi. Il m'a recontacté: Il sera ravi que l'on remette ça, mais plus longuement, quand je serais disponible.
Ce sera pour juillet donc.
J'ai hâte de poser pour lui et voir ce que l'on va pouvoir faire ensemble, dit la fille qui n'a absolument aucune idée (pathétique) derrière la tête.
C'est vrai que j'aime tellement me prendre ou être prise en photo. Depuis petite, j'adore ça. Par narcissisme c'est sur. Mais aussi, par créativité. J'aime profondément me mettre en scène, jouer avec (...)
J'avais oublié de l'écrire. Car; c'était le vendredi du drame des APL. Et: j'avais autre chose en tête.
Mais ce vendredi là. Alors que je revenais du travail. J'ai recroisé le couple.
Il devait être 20h15 et je marchais dans la Garde Nord.
Quand mon regard a été attiré par une silhouette vaguement mexicaine. Une fille blonde, effectivement habillée à la mexicaine, avec une longe jupe évasée et une tunique brodée, ainsi que des nattes. À côté d'elle, un mexicain, habillé, simplement.
Ils se tenaient la main. Et je les ai reconnu: ce couple qui m'avait tellement bouleversé (...)
Mon jardin idéal est surmonté d’un toit couleur de ciel. Toujours nuageux. Avec, aussi ; la lumière éclatante de la fin de l’orage. Qui y plonge. Et qui s’y déverse. Presque rouge. Toujours.
Mon jardin idéal est retenu par des murs. Des murs. Très hauts. Gardiens de pierre immémoriaux. Il est limité par eux. Il est contenu. Il est prisonnier. Vibrant d’un désir fiévreux de se s’étendre. De se répandre. De se libérer de ses veilleurs silencieux. Et immuables.
Mon jardin idéal est ponctué de cris d’oiseaux. Cris perçants, cris acérés. Cris glaçants pour (...)
Dure journée au travail.
Je tiens une de ces crève... j'ai râlé en arrivant quand j'ai vu sur le carnet de rendez-vous qu'une beauté des pieds m'attendait.
Heureusement, le dîner pour l'anniversaire d'Audrey, on l'a reporté à vendredi prochain. Je n'y serais pas allé, malgré : mes jolis talons hauts qui me font glisser et me donnent le frousse de tomber.
Trop crevée.
Aujourd'hui, en fin de journée; Anthony Delon est passé à la boutique. Il accompagnait une jolie blonde à consonances slaves.
Il est resté dehors pendant qu'elle achetait son Eau d'Hadrien. Car : avant de (...)
Je suis épuisée.
Je n'ai pas dormi. Impossible. De cette nuit, j'ai du dormir 3 heures en pointillés. Je ne comprends pas pourquoi. Malgré mon actifed nuit et, ensuite, par dépit, un demi somnifère.
Rien. Aucune récupération. Alors que j'ai un besoin immense de me reposer.
Je n'ai rien récupéré.
Je me sens mal. J'ai horreur de ça.
J'avais besoin de beaucoup d'énergie aujourd'hui. Car dés 10h30, un soin de 2h45 m'attends avec une salope de pétasse grecque pleine aux as qui a, apparemment, l'habitude des spas des grands palaces....
Fait chier.
Je suis dans la merde...
Pourquoi (...)
Jordi m'a envoyé un email pour mon anniversaire.
J'ai souri.
Je lui ai répondu sans une pointe de tristesse.
Je lui ai répondu avec l'humour que je ne consacrais qu'à lui. Je lui ai répondu en étant telle qu'il me connaissait et m'aimait. Avant.
Papa. Il a pleuré sur le message vocal qu'il m'a laissé. Sa voix s'est brisée. Je n'ai pas pu le rappeler tout de suite. Submergée, moi aussi, par l'émotion. Et surpassant cette émotion par de la colère et de la dureté envers lui.
Mais: les larmes aux yeux. "Pourquoi il me fait ça aujourd'hui ? j'ai pesté." "Pourquoi il m'appelle (...)
Fanny (adorée) et Virginie m'ont souhaité mon anniv'.
Avant minuit.
Je crois que j'aurais préférée que Fanny oublie de le faire. Ainsi je me sentirais moins coupable d'avoir oublié le sien.
Et non, je ne suis pas en cours. Impossible de me lever ce matin. J'ai, à la place, paressé voluptueusement dans mes draps frais.
Hier j'ai tellement mangé, et n'importe quoi.... qu'aujourd'hui, ça y'est, je commence ma cure Détox; Monodiète et thé Kusmi. Peut-être que je vais racheter la boisson Détox de chez Yves Rocher qui m'avait fait tant pisser.
Je pars bientôt chez papa et ça va (...)
Je viens d'apprendre par message vocal que ma soeur a perdu aujourd'hui la garde de ses enfants.
Après tout ce temps. Une affaire que j'étais sure qu'elle allait gagner.
Je suis écoeurée.
Elle est effondrée.
Je ne peux pas l'appeler tout de suite je suis trop énervée. Trop en colère.
Je suis incapable de lui dire quoi que ce soit pour l'instant.
Je ne veux pas l'appeler sous le coup de l'émotion.
Alors je sors me vider la tête.
Me faire plaisir peut-être. Me donner de la force pour être à même de la soutenir quand je l'appellerais ce soir.
Il manquait plus que ça.
Je suis en (...)
Il a répondu à l'email dans lequel je le remerciais d' avoir pensé à mon anniversaire.
Il n'aurait pas du le faire.
Il a dit, ni plus, ni moins, en réponse à mon remerciement succinct. Il a dit : "No deje de pensarlo ni un segundo".
("Je n'ai pas arrêté d'y penser ne serait-ce qu'une seconde.")
Et ça me laisse dans un état, plein d'un espoir dévastateur, dont je n'ai pas besoin.
J.
Je ne te comprends pas.
Tu m'aimes ? Tu m'aimes encore ?
Bien sur, j'ai, je viens de : pleurer sous la douche.
En imaginant des scènes inespérées. Dans lesquelles; il arrive comme ça, après plus (...)
En réponse, je lui ai envoyé la scène du baiser sur la vitre "A kiss on the window" tirée du film l'Amant.
En ajoutant que moi non plus, je n'avais pas arrêté de penser une seconde à lui, le jour de son anniversaire. Mais que simplement, je ne lui avais pas dit.
Il vient de réagir. M'envoyant à son tour la scène d'un film. Il s'agit de la scène du premier baiser entre Vada et Thomas.
J'ignore ce que ça signifie.
Et je ne vais pas chercher à le comprendre.
C'est juste beau.
Et comme m'a dit ma psy ce matin, j'ai eu la chance d'aimer.
Ce n'est pas donné à tout le monde.
(...)
A pesar de compartir las mismas olas, estoy navegando en aguas diferentes.
Distintas.
Sola. Mas que sola. A pesar de todos aquellos que me rodean.
A pesar de su amor hacia mi.
Estoy en el campo.
Rodeada por el silencio ruidoso del campo. Por: el cante de los pajaros. Por: el murmullo del viento a travès de las hojas. Por, tambien: el crecimiento lento de los arboles. Que percibo, sutil y fuerte, y brutal y tranquilizador.
Los arboles. De mi jardin.
Apenas acabo de plantar una semilla. La de un arbol frutal.
La meti dentro de una tierra clara, y humeda. No se si es buena. Tambien le di (...)
Samedi soir, pour ma soirée d'anniv', je me lamentais sur tous ceux qui n'avaient pas pu venir. 6 au total.
Abandonnée. Anormale. Sans un vrai groupe d'amis soudés, "comme tout le monde"
"Mais, concentre toi sur ceux qui sont présents", m'a dit Sev.....
(...)
L'été s'annonce effectivement captivant.
Je n'ose pas en parler maintenant car j'ai peur de me porter malheur...
Mais il s'est produit quelque-chose d'inattendue. Mais alors, de vraiment et parfaitement inattendue.
Sinon j'ai un torticolis terrible depuis hier et je dois porter un collier cervical.
çA doit être la tension.
(...)
Ici.
Dans mon jardin. Il y a; un petit saule pleureur. Un tout petit saule pleureur.
C'est comme un bébé saule pleureur. C'est: un bébé saule pleureur.
En 3 années, chaque été, je l'ai vu grandir peu à peu. Et, il est passé de minuscule saule pleureur à petit saule pleureur.
Et, il semble tout droit sorti d'un conte de fée, tant il est petit et tortueux.
Tortueux, déjà, si petit.
Ses feuilles sont d'un vert tellement clair, tellement acide et tellement vaporeux, qu'elles semblent hors du temps. Inconnues à n'importe quel paysage. Inconnues des yeux. Tout droit sorties, elles (...)
C'est marrant, P. vient de m'écrire que sur cette photo (celle de l'écrit précédent et donc de mon profil FB), j'ai l'air de Jane March dans l'Amant, mais sans les tresses....
Ce que ça me fait plaisir! (...)