Journal de fin de jeunesse

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novembre 2014

Un bail

çA fait un bail que j'écris pas. çA fait un bail que je me traîne et que j'déprime comme ça. Putain. A me plaindre. A ressasser la disparition progressive de mes élans créatifs. A ressasser ma vie morne et sans saveur. Qui serait tellement plus éclatante si je virais mon taff de l'équation... Parce-que c'est vrai. Mon travail; la seul ombre dans l'miroir. Y'a que lui que je veux virer de ma vie. Et je sais que sans lui, sans cette source d'angoisse vomitive, ma vie serait presque parfaite. Dans le meilleur des mondes possibles. En soi, mon travail n'est pas désagréable, il est (...)

thérapie

J'ai décidé d'arrêter ma thérapie depuis que ma thérapeute a voulu me refiler des anti-depresseurs. Décision réductrice de sa part, avec laquelle je ne suis pas du tout d'accord... çA m'a gonflé et ça m'a fait très peur. Suite à différents avis de personnes qui comptent ( ma soeur, Papillon et So ma meilleur amie), j'ai donc décidé d'arrêter ça. Je vais écrire plus ici dorénavant. Etant donné le déclic que mon écrit précédent a déclenché en moi, je pense que ce sera la meilleur des thérapies. Ecrire beaucoup et en sortir quelque-chose de salvateur pour moi. (...)

J'pleure

Je pleure tout le temps. Je pleure beaucoup.Je pleure souvent. Tout est prétexte aux larmes. L'hiver a commencé. Les larmes abondantes et chaudes, qui caressent les joues comme la main d'une maman. Les larmes piquantes et froides qui ne portent rien avec elles. Les larmes qui ne passent pas le bord des cils, pour cause d'impossibilité immédiate de couler. Les larmes qui restent derrières les pupilles, et qui font du paysage un Monet en fin de vue. Mes larmes. Pourquoi vous ne vous tarissez jamais? Je pense. Je sais. Je sais que je n'ai pas pleuré quand maman est morte. Pas vraiment. Pas (...)