Journal de fin de jeunesse

In the mood for love

Encore une fois, je me réveille, frénétique. Le coeur tambour. Je pense à lui. C’est idiot. J’imagine dans la chaleur de mes draps ce que serait se réveiller, dans sa chaleur à lui.
C’est idiot.
Je me demande quelle est sa chaleur. Quelle goût elle a.
Ce que j’aurai pu répondre à So aussi, quand elle m’a écrit, chirurgicale : "Il est pris donc ne pense plus lui. Tant pis." Ce que j’aurai pu lui répondre, c’est : "Si ma mère s’était dit ça quand elle a rencontré mon père, je ne serais pas là aujourd’hui. Et mon frère non plus!" Et toc !

J’ai une formation-réunion pour le boulot aujourd’hui. Au siège. çA m’emmerde. Alors que j’ai des tonnes de révisions…

Ma voisine est complètement folle; elle frappe dans son mur au moindre bruit que je fais, à la moindre fourchette qui heurte le fond de l’évier… Elle s’en prends à moi cette garce, alors que pour le connard d’en dessous, autrement plus chiant, elle ose pas ouvrir sa gueule. Un jour je vais la taper si ça continue.

J’ai acheté deux petites robes noires moulantes… à porter à la boutique.