Journal de fin de jeunesse

Révolte de bon matin

Je pensais, en avalant mon petit dèj'.
Je pensais, l’esprit maintenant encombré des faits réels sur l’élevage et la condition animale. L’esprit, pour le reste de ma vie, révolté, torturé, désemparé.

Je pensais que; ce n’est pas parce-que nous, les Hommes, sommes capables de dire que nous souffrons, que nous souffrons plus que les espèces incapables de l’exprimer par des mots.
Alors arrêtons de faire subir à ces espèces dénuées de la parole ce que, pour rien au monde, nous ne voudrions endurer....