Journal de fin de jeunesse

D'humeur légère

Du baume au coeur, plus tant que ça, puisqu’entre le moment où j’ai écrit le titre et celui où je commence à écrire, j’ai lu sur le site de One Voice que le (magnifique) Léopard des Neiges, une espèce déjà en voie d’extinction, est menacée de s’éteindre car le (putain de) gouvernement népalais (de merde) a autorisé les chasseurs du monde entier à venir s’éclater dans la réserve naturelle Kanchenjunga, Himalaya....
Je n’arrive pas à comprendre que ce genre d’absurdités anthropocentristes et cruelles soient encore tolérées de nos jours. C’est incroyable et inadmissible. Avec tout ce que l’on sait sur l’importance de la préservation des eco-systèmes et des espèces en danger. Je ne comprends pas. Je n’arrive à accepter ça. À accepter que je vis dans un monde comme ça. Que, encore aujourd’hui, des salopards en quête de sensations fortes et de trophées symboles de cruauté, de bêtise et de lâcheté (et je ne trouve pas mes mots, mais je sais qu’il y en a de plus juste et de plus parlant que ceux que je viens d’employer) trouvent tout naturel de se rendre dans des réserves protégées et d’y faire des carnages dans des eco-systèmes déjà plus que fragilisés. Ces mecs là sont encore pire que les gouvernements qui les y autorisent.
Putain, ce que je suis en colère. C’est un vrai coup de gueule. Je me sens en détresse, comme si moi même j’étais le léopard blanc traqué. Ce léopard, qui ne sait pas, qui ignore totalement ce qui bientôt l’attend. Sur le site, il y a une pétition à signer contre cette décision gouvernementale. Et il n’y a que quelques pauvres centaine de signatures. Les gens se foutent de la Planète et de la vie, tant que ce n’est pas leur culpabilité qui est mise en cause (comme avec les problèmes de famine) ou pire, tant que ce n’est pas leur propre santé qui est mise en cause ( cf : les parabens, les OGM.....).
La Vie, dans son sens le plus pure, le plus complet, n’est pas comprise et est ignorée.
Je suis triste. Je veux de enfants. Mais à quoi bon ?

Mais avant ça, tout allait bien;

-La journée de cours était difficile, en ce qui concerne la physique-chimie et la chimie organique. Ce sont des matières inconnues par moi. Les seuls souvenirs que j’ai de physique-chimie sont de très mauvais souvenir, à base de 0,5 de moyenne, d’ennuie, de perdition totale et de langage d’un autre monde. Mais ces souvenirs là, ont déjà 8 ans d’âge. Je suis une littéraire. Une pure et dure. Et en tant que littéraire, je me dois de faire un blocage énorme sur toutes les matières scientifiques où il y a des chiffres et des formules. (C’est d’ailleurs pour ça que la biologie est une exception pour moi. Qui me passionne, d’ailleurs). Un blocage, je le précise. Car il est clair que si je prends la peine de regarder cela comme juste un nouveau langage que j’ai largement les capacités de comprendre, et même d’aimer, je sais que j’y arriverais. Mais c’est le propre des littéraires, je crois, de se persuader que le monde de la science leur est inaccessible… Alors j’ai décidé de m’ouvrir à tout ça. À cet univers là auquel je me suis toujours (inconsciemment ?) fermé. Alors oui, la journée de cours était difficile, mais intéressante. À certains moment, stimulante intellectuellement...
Je sais que je peux aller loin là dedans, dans la beauté. Il y a des tas de perspectives et de choses à faire évoluer et dériver. Et je pourrais créer, un jour, ma marque. Avec mon univers comme ingrédient secret. Pourquoi pas ce Spa dédiée au lait d’ânesse et de jument que j’ai dans la tête depuis peu ? Ce projet qui combinerait esthétique et capacité en soin animalier, tout ce que j’aime .

- J’ai vraiment passé une super soirée samedi avec Fanny et Maly. Enfin, un super week-end presque, puisque nous sommes partis, Fanny et moi, de chez Maly (rue Quimcampoix) vers 14h00. Elle nous attendait avec un Pineau des Charentes vraiment savoureux. Moi qui prétend toujours ne pas aimer ça, je me sui trouvée absurde. Puis elle nous a cuisiné des tagliatelles aux crevettes et aux courgettes. Il y avait un peu trop d’huile d’olive. Comme d’habitude, c’est à Fanny qu’on a refilé la plus grosse assiette. Qu’elle n’a pas fini , d’ailleurs.
On est sorti assez tard. Tout ça pour aller au N’importe Quoi, cet espèce de pub trop naze (du moins aux horaires auxquels on y va : trop de monde, trop de bruit, impossible de bouger). On est resté 3 minutes. Et on est allé à l’autre club trop nul où l’on s’obstine à vouloir danser les rares fois où l’on sort danser… Mais ce soir là, il y avait une soirée année 80 avec que des vieux et l’entrée était à 25 euros. Alors finalement, on est allé boire un cocktail dans un bar à tapas où les serveurs portaient un t-shirt avec écrit "Felaciones, masturbaciones, introductiones". Et on en est arrivé à la conclusion que c’était écrit dans le mauvais ordre. Que normalement, il aurait être écrit sur lesdits t-shirts : "Masturbaciones, Felaciones, Introductiones".
Après ça, on est rentré. Et on a débattu sur un sujet fort et complexe, comme on sait si bien le faire. (Cette fois, le manque de culture et d’éducation des enfants qui sont tout de suite projetés dans la star system. Et la question de savoir si, si notre propre enfant avait une véritable passion de ce style, on lui ferait ou non arrêter sa scolarité pour qu’il s’y consacre et perce.).
Comme d’habitude, Fanny posée et transigeante, Malysone agressive et butée et moi, en questionnement, prête à peser le pour et le contre. Vers 3h00 du matin, on a finis les pattes avec des blinis au tatziki. Ce sont vraiment de grandes amies. Grandes, au sens figurée du terme. Son grandes mujeres.
Quand je me suis mise à pleurnicher, inexplicablement, parce-que je souffre vraiment d’être une fille seule quand je sais être une fille bien, Maly a été adorable (ce qui est rare et précieux chez elle), et m’a même embrassé sur la bouche.
Elle va bientôt passer rédactrice en chef du magazine teen pour lequel elle est pigiste. En même temps que son travail d’assistante d’édition. Fanny cherche encore. Mais je crois que quelque-chose de bien se profile pour elle. Elle est officiellement en couple avec son Yanis, ma copine pourtant lesbienne !

-Tout à l’heure en rentrant chez moi, j’ai vu que j’avais enfin reçu ma GlossyBox. J’étais toute excitée comme une petite devant un énorme paquet cadeau plein de rubans.
Une GlossyBox, c’est un coffret que l’on reçoit tous les mois. Et pour 10 euros par moi, ce coffret contient 5 miniatures de produits de beauté tout nouveau. (et ce sont bien des miniatures et non des échantillons, donc les doses sont vraiment sympa, ça fait plus trousse de week-end que doses d’essais!). C’est une jolie boite rose, habillée de noire, très classe, très privilège. Dans ma première boîte, il y avait le nouveau parfum Lanvin Rumeur Rose 2, un gloss au karité de la marque Terre d’oc, une crème pour le corps de chez Florame, un masque pour le visage Carita et un vernis à ongle Allessandro. AAAHHH, j’adore ce genre de petites surprises, ça met du baume au coeur.