Journal de fin de jeunesse

Bosser

Aller.

Faut que j’décolle.

Faut aller au boulot.

Je n’ai pas envie et surtout je déteste ça, le mercredi, y aller seulement pour 3h00; de 16 à 19.
Putain et c’est les trois heures les plus longues de la semaine.

Au taff, ils n’ont finalement pas voulu m’accorder ma semaine de vacance. Celle que j’ai prise pour entre le 18 et 26 avril.
Celle où l’on est censé partir chez mon père, dans la maison de campagne, avec ma soeur.
Celle pour laquelle on a déjà acheté les billets de train, non remboursables.
Celle qui me fait tenir. Qui me donne le moral. Que j’attendais avec impatience depuis qu’elle m’était, soit-disant, accordée.
Celle aussi, où je suis sensée voire mon autre soeur, qui va venir nous rejoindre la bas.

Et bien ils m’ont dit "non".
C’était vendredi dernier. Et c’était horrible.
J’ai cru que j’allais vomir tellement j’étais dégoûtée. Et tellement, aussi, j’avais envie de frapper mes collègues.

Finalement je me suis battu pour qu’on me l’accorde. Ce sera une anticipation sur mes vacances d’été…

OUF.

çA aurait été horrible sinon. Je suis épuisée. Et à bout de nerfs. Lundi et hier, je me suis encore endormie en cours l’après-midi. Impossible de résister.