Journal de fin de jeunesse

27

27.

J’ai 27 ans aujourd’hui.

J’ai passé une journée heureuse. Et je me suis sentie aimée par tous les gens qui m’entourent.
Et ce n’est pas fini. Ce soir mes amies, (dont mon amie la plus cher, Sonia), me préparent une surprise. Apparemment, un "druide" m’attends devant l’Opéra de Paris à 19h45.... Je me demande ce qui m’attends.

Et ce n’était pas fini, même quand la nouvelle du druide qui m’attendra a atteint mes oreilles; car je viens de lire un mail de J. Mon J. adoré. Le seul amour de ma vie jusqu’à maintenant.
Trois lignes pour mon anniversaire. Dans ces trois lignes, un amour, un respect, une nostalgie et un respect pour moi que j’avais oublié de lui.

Est-ce qu’il me manque ?

Je voudrais écrire plus. Ecrire mieux.
J’ai 27 ans.

Et ce n’est pas fini.
Du bonheur m’attends encore ce soir.
Dans son mail, J. exprime son ignorance de moi. Son ignorance de mon bonheur, ou de mon malheur.
Je me sens heureuse. Je voudrais lui répondre que je suis heureuse. Mais je suis heureuse ?

Lui signifier que je suis heureuse serait peut-être le point final à sa quête de moi.

J’ai 27 ans. Et je me fais belle pour aller devant l’Opéra.