Bonjour
Pipon
Bonjour Anabalia,
J’ai découvert ton journal ce soir, en commençant par le dernier écrit, et puis je l’ai repris au début, je me suis fait littéralement "aspirer" et j’ai tout lu d’une traite !
Puisque tu demandes notre avis, à nous tes lecteurs, je vais te donner le mien. Il ne vaut pas forcément grand chose mais moi qui ai 10 ans de plus que toi (et qui me sens incroyablement jeune, soit dit en passant !), je me suis posé les mêmes questions que toi, et un grand nombre de mes amies aussi.
Et finalement la réponse est très simple, c’est que la question est incorrecte. Il n’y a aucune raison que tu épiles des foufounes, ni que tu fasses quoi que ce soit d’autre toute ta vie. C’est quoi le reste de ta vie ? Statistiquement 60-70 ans ? N’y pense même pas, c’est inimaginable de faire la même chose pendant toute cette durée là ! Et dans 60 ans peut-être qu’il n’existera plus d’esthéicienne, voir peut-être même plus de foufoune à épiler…
Ce que tu vas faire, c’est tout simple, tu vas commencer à travailler, appliquer ce que tu as appris, te rendre compte qu’il te reste beaucoup à apprendre, et donc apprendre, et puis il y aura des occasions d’évoluer, en te mettant à ton compte, en partant faire de l’esthétique en Bolivie, en passant un diplôme de chirurgien du coeur par correspondance… Et comme tu n’as pas peur du changement tu saisiras toutes ces occasions. Et dans 10 ans, quand tu regarderas ton parcours tu te rendras compte de tout ce qui a changé dans ta vie.
On ne vit pas aujourd’hui comme au 19e siècle, et celles qui avaient une ambition incroyable et qui finissent par épiler des foufounes toutes la journée avaient en fait envie de le faire. Sinon elles auraient changé en cours de route.
Ne te mets pas la pression… raisonnne à court therme et tu verras que tout sera beaucoup plus simple.
Voilà mon avis d’ancienne ! (stp… évite de me vouvoyer moi aussi...)
Ce qui est sûr c’est que je vais continuer de lire ton journal et que pour moi pas de doute : tu ne risques pas de perdre ni tes capacités intellectuelles ni ta vivacité !
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Pipon