Journal de fin de jeunesse

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juillet 2012

Désirs contradictoires

(T., le comédien des larmes amers de l'été 2010. Entre ce que je voulais lui dire. Ce que je voudrais lui dire. Ce que j'avais voulu lui dire. Ce que j'aurais voulu lui dire. Et: ce que je lui dirais. T. De ce comédien là, je n'ai, finalement, plus eu de nouvelles. Et l'été, finalement, ne s'annonce plus si intéressant que ça. Et de ce que je voulais lui dire, (aurais voulu lui dire, lui dirais), il ne saura jamais rien. Je pense, jamais rien. Mais. Rien n'est grave. Rien ne me blesse. Pour l'heure, rien ne me blesse plus. Pour l'heure, je me sens inexplicablement bien. Malgré (...)

Je ne comprends pas

Quand même, je ne comprends pas. Je ne comprends pas qu'on puisse se montrer si pressant pour revoir quelqu'un qu'on a "jeté" il y a deux ans. Se montrer si désireux. Et puis au final, quand l'occasion se présente :"Je suis rentrée, on se voit ?...", rien. Plus de nouvelles. C'est quoi son délire à lui ? Ce que je suis déçue. L'été s'annonçait enfin beau, intéressant. J'aurais eu le plaisir de me préparer, de me faire belle pour quelqu'un. De re-séduire quelqu'un. Et puis rien. Pour moi, l'amour n'est pas possible ou? ..... (...)

La Peur, la Colère, la Rage

Je me suis levée tôt. J'ai réalisé un jus (enfin plutôt une "compote") pomme-banane-citron-gingembre avec mon nouveau et premier blender. J'ai appelé papa. Suis allé nager 40 minutes, puis ai bronzé un peu dans le parc. En lisant le dernier Fred Vargas. Je me sentais bien. Légère. (Même si aujourd'hui, cela faisait 5 ans jour pour jour que je m'envolais pour le Mexique, passer l'année la plus heureuse de ma courte vie...) Puis: je suis allé à Melun passer l'après-midi avec D. On a parlé, posés sur les berges de la Seine à Chartrette. On a parlé. Puis, on a parlé de la (...)

Journée historique

Cette journée est historique. Aujourd'hui; j'ai épilé un maillot brésilien pour la première fois de ma vie. Sur une vrai cliente. "Vous avez un bon coup de main. On voit que vous avez l'habitude!" Qu'elle a dit. Euh, comment dire, c'est ma première fois.... Bon, ok, ma deuxième: samedi dernier j'ai fais un maillot, mais c'était un maillot classique. Le truc, c'est d'être sure de soi. De jouer la comédie. De prendre un air hyper pro et de plisser les yeux, genre "je traque le moindre poil, vous allez sortir impeccable" Alors qu'en vrai, je transpirais comme un phoque. Un vrai vent (...)

Tout va bien dans le meilleur des mondes possible...

J'ai vraiment passé une bonne journée. Et je vais bien. Je me sens bien. çA doit être l'été. çA doit être l'absence d'école. Et l'absence des études qui rongent le temps. çA doit être, encore, les congés de mon voisin (et de sa télé). Et: la chaleur, dont je goûte avec bonheur l'exquise morsure. La moiteur de ma peau, qui m'enchante.... çA doit être tout ça. Le temps que je trouve, plus que dans l'année. Le temps que je trouve; d'aller nager et de bronzer après. De profiter de ma soeur et de cuisiner sain. De me mettre à la photo. De faire des rencontres. De profiter (...)

Mme V.

J'ai très mal dormi. Et j'ai fais un cauchemar horrible dans lequel j'épilais Mme V., mais aucun poil ne partait, je n'arrivais pas à arracher mes bandes de cires, la cire (bleue) restait désespérément collée à la peau, j'étais hyper lente et sans force et Mme V. me disait que j'étais nulle et archi-nulle quand tout à coup, ma chef rentrait dans la cabine.... L'horreur. Tout à l'heure, j'épile Mme V. Elle a rendez-vous à 11h00 pour des demi-jambes, un maillot classique et des demi-bras... WTF???? Des bras ? Qui s'épile des bras. J'ai jamais épilé des bras moi! Puis, elle se (...)

L'incendie

Il vient d'y avoir un incendie dans un immeuble à côté. L'odeur du brûlé, elle est sournoise; cela fait déjà un bon moment qu'on la respire avant qu'on ne s'aperçoive qu'elle a déjà commencé à nous intoxiquer. Sineuse. Elle s'insinue lentement dans les narines, la trachée. Inonde doucement les poumons. Puis se révèle. Et là. A cet instant là. L'instant où l'on a détecté sa présence, l'instinct animal se réveille. La panique surgit. Et la raison s'affole. Mais avant ça. Quand l'odeur de brûlé n'est encore qu'une vague perception à peine consciente, on n'imagine pas: (...)

How I feel

Finalement, ça s'est bien passé avec Mme. V. Je n'ai pas dépassé les 3h00 que je m'étais fixé. Quand j'ai vu que je me débrouillais bien pour l'épilation des bras et qu'elle semblait satisfaite, j'ai avoué. Dans un but de séduction et de mise en confiance. J'ai avoué: "Je vous avoue que vous êtes ma première cliente bras...". çA l'a fait sourire. Ouf. Mais mon cauchemar m'a vraiment laissé un sentiment désagréable tout au long de la matinée hier. Cette nuit, j'ai fais un rêve bien différent. Mais tout aussi pernicieux. On était genre le 20 décembre 2012. Et: je (...)

Et...

Et là je reviens de ma petite séance photo au cimetière. Et évidemment. (Et avidement). J'ai complètement craqué sur lui. Et je suis sure que lui non. Evidemment. Il ne m'a pas fait la bise en partant. Et puis il n'y a que les nuls qui craquent sur moi. Merde. Même son odeur j'ai craqué. Je suis vraiment faite pour être malheureuse. (...)