Journal de fin de jeunesse

Abandonnée

Je suis triste.
J’ai mal au coeur. Littéralement mal au coeur. Dés que je prends mon souffle j’ai une pointe douloureuse dans le coeur. Qui me lance. Qui m’assomme. Qui me restreint à respirer à peine.
Il n’est pas là. Il n’est plus là. Et je ne sais pas pourquoi. Puisqu’il est, apparemment, encore incapable de "trouver les mots".
Je ne sais pas quoi faire pour le faire revenir.
Il me manque.
Je suis seule et il fait froid et gris. Et je n’ai plus ses bras. Sa chaleur. Je n’ai plus rien.
Tandis que toutes mes amies se réveillent doucement dans les bras de leurs hommes. Moi je n’ai personne. Encore une fois.
J’étais bien avec lui. Et il était plus que bien avec moi. Et même si ça, il me l’avait dit dans l’oreille, je le sentais. Qu’il était plus que bien, je le sentais. Je le savais déjà. Avant qu’il ne me le dise.
Je me rappelle des moments hyper tendre qu’on a partagé. Où il n’y avait rien à dire. Rien. Parce-qu’on était trop bien dans les bras l’un de l’autre. Trop sereins. Et qu’il n’y avait rien à dire.

Et maintenant je me dis juste que je suis, et serai, toujours celle qu’on abandonne. L’abandonnée. Celle qui n’est pas capable de susciter de l’amour. De retenir un homme.