Je suis amoureuse. Amoureuse comme je crois ne l’avoir jamais été.
Cet amour récent est encore source de tourments. Il s’est passé des tas de choses. En très peu de temps. J’ai, en à peine deux semaine, vécu des vertiges de bonheur et des moments d’angoisse qui, bien que clichés, m’ont laissés étourdie. Extasié. Incandescente.
Je regrette de ne pas écrire plus. D’autant que cette histoire naissante est l’une des plus belles choses, des faits les plus intenses, qui ne me soient jamais tombés dessus.
Mais : depuis quelques jours; je ne mange plus, ne lis plus, n’écris plus, ne me concentre plus.
C’est absolument délicieux et c’est une torture à la fois.
J’ai hâte que les chose se stabilisent. Qu’elles deviennent incarnées.
Et je suis terrifiée aussi, par ce que je ressens, par l’angoisse et le manque quand il n’est pas avec moi.Terrifiée à l’idée de le perdre. Lui. Mon papillon. Beau à faire cramer mes rétines hallucinées.
Les avis sont pourtant unanimes : cette fois je dois y croire et profiter. Ce qui m’arrive est merveilleux certes, mais bien réel.

J’espère me sentir plus constante et sereine dans quelques temps pour écrire tout ça dans la plénitude. Pour l’instant, la passion et ses coup de rasoirs dans la pulpe de la peau me brûlent les doigts.