Journal de fin de jeunesse

Paco...

Je viens d’apprendre via Facebook. Comme ça, comme une conne, après tout le monde. Je viens d’apprendre que Paco est mort. Paco de Lucia.
Mon idole, mon soleil de la guitare. Mon maître du Flamenco. Il est mort comme ça, bêtement, d’une crise cardiaque. Ce que la mort est racoleuse. Ce qu’elle peut manquer de discernement. Pourquoi ne nous enlève t-elle pas des déchets inutiles tels que Nabila, Kim Kardaschian ou encore Justin Bieber ?
Il est mort, alors qu’il avait plein de projets encore. Il devait jouer à Puebla, la ville du Mexique où j’ai étudié. Et alors, mes amis de là bas l’auraient vu...
Je repense à cette soirée magique de l’automne 2004 où je l’avais vu joué au Zénith. Emerveillée, des frissons dans le corps et des larmes dans les yeux.
Et voilà, sa vie a pris fin. Bêtement. Et violemment.
Aujourd’hui je me sens inconsolable. Je dois aller travailler. Et je n’ai qu’une seule envie : me trouver à Algésiras, la ville natale de Paco, et me joindre à ses habitants dans la tristesse et l’admiration. Pour une dernière fois, rendre hommage à Paco.
Retourner à Algésiras…