Journal de fin de jeunesse

Salon du mariage

L’affiche publicitaire dans les escaliers de gare du Nord, celle qui vante les mérites du site de rencontre adultère pour femmes (Golden), elle a été remplacé par une affiche pour le salon du mariage.
...

Aujourd’hui j’avais les larmes aux yeux en sortant du travail. Agressée par l’inconstance règlementaire de ce monde du travail qui me révulse. J’en ai marre de ressentir ça aussi fort. J’en ai marre du monde du travail, où les chemises se retournent jusqu’à plusieurs fois dans la même journée.

J’ai passé une soirée exécrable car Papillon a oublié de me donner des nouvelles ce soir. Son portable a sonné dans le vide des heures durant jusqu’à 22h00 passées. J’ai raison de lui faire la gueule. Pour lui c’est normal cette relation où l’on se voit à peine. Ou pas à des heures décentes. Cette relation dans laquelle on ne peut rien envisager pour l’instant.
J’étais hystérique ce soir. J’avais des spasmes d’angoisse à l’idée qu’il ai pu arriver quelque-chose à Papillon. Je pense que j’étais autant à fleur de peau à cause de mes règles.

J’aimerai avoir le talent de Joyce Carol Oates. Cette femme me fascine. Elle me transcende. Ecrire comme ça. Etre capable d’écrire comme ça. Avec cette apparente (imaginée) facilité là, évidence là.

J’aime tellement Papillon.