Un jeudi sans facebook...
...et un vendredi avec !
J’ai tenu tout mon jeudi sans me connecter sur facebook.
Mercredi matin, Monsieur William est venu me parler ! Mon coeur a fait un bond. Mais, de ce qu’il m’a dit, moi je n’ai retenu que : "J’ai hâte de partir". (En Mauritanie d’ici un mois au deux. Chez une amie...)
Alors, je me suis montrée froide. J’ai eu envie de lui répondre "Et ben casse-toi!"
Il attends que je le retienne ? Tu parles...
Je me suis montrée distante. Je n’ai pas continué la conversation.
Et jeudi, je ne me suis pas connectée.
Et ce qui me fait peur, dans cette envie de me libérer de facebook, c’est l’oublie. Ce qui me terrifie, c’est l’oublie; l’oublie de lui par moi. Et, pire; l’oublie de moi par lui.
Cet oublie là, c’est le pire. L’oublie de moi par lui, c’est le pire. Car cet oublie là, il inclue la douleur. Ma douleur. La douleur de moi d’être oubliée par lui. Je vis dans l’horreur de cet oublie là. De cette douleur là.
J’ai l’impression d’être dans une version moderne, vulgaire et grotesque d'Hiroshima mon amour.
Hier, j’ai posté sur facebook la première partie du shooting avec David de mercredi. Les photos sont belles et la lumière magnifique.
Je les ai posté pour que lui les vois.
Mais il les a poliment ignorés. Ce qui n’est pas son style.
Donc, c’est qu’il a "le seum", comme m’a dit Audrey hier soir à l’anniversaire de Virginie. (Le seum, ça veut dire qu’il est dégoûté...). Selon elle, il serait jaloux mais trop fier pour l’admettre.
Putain mais quelle tache ce mec. Pourquoi je tombe toujours amoureuse des mecs immatures comme ça ? En demande d’attention constante (pour leur égaux), mais incapables d’apporter quelque-chose aux autres…
Hier, aussi, j’ai appelée mon frère. C’était son anniversaire.