Journal de fin de jeunesse

La déprime du mardi soir

J’ai relu ce que j’ai écris hier. Ce que je peux être déprimée le mardi soir; la veille de la reprise de ma semaine de boulot. Ce que je peux être angoissée. Ce que je peux avoir envie de tout claquer....
çA passe toujours, cette sensation de panique, à mesure que la semaine avance et que je me rassérène. Mais c’est terriblement désagréable. Cauchemardesque. Les mardi soirs, ma vie m’apparaît comme un cauchemar. Le mercredi matin aussi. Me lever, me préparer, pour aller au TRAVAIL.
Alors que je n’ai qu’une envie : les planter et m’envoler pour l’Australie. Vivre enfin. Comme j’ai déjà vécu avant que toutes ces responsabilités et ces obligations à la con ne prennent le dessus. Ces obligations à la con oui, qui te bousillent une vie. Une vie qu’on ne voit pas passer...
Au fond, j’ai pensé que peut-être, ce qui me manque, c’est un mec. Un amour à partager. Je sais, du moins je crois savoir, que je me sentirais bien différente si je n’étais plus seule.