Journal de fin de jeunesse

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janvier 2013

La chose dans le noir. 1ère partie

C'est arrivé la dernière nuit de l'année. La toute dernière nuit de l'année. La nuit du 30 au 31 décembre 2012. J'avais, comme souvent ces temps-ci, trop mangé. Trop gras (pizza), trop salé (encore la pizza) et trop sucré (Ben&Jerrys). Quand je mange comme ça, je dors très mal, car une soif incroyable me réveille au milieu de la nuit, impossible à étancher. C'est très désagréable comme sensation. Comme si soudain, une soif pathologique allait perdurer pour le reste de mon existence. Après avoir bu, cependant, je me suis senti un peu mieux. Et je suis retourné au lit. Il me (...)

Puisqu'il en faut...

Aujourd'hui je sèche les cours, afin de bien réviser pour mes examens trimestriels qui commencent (déjà) le lundi 14... C'est nul. Je culpabilise complètement. Au point que je préférerais être réellement malade. Je n'aime pas faire ça. En plus aujourd'hui, il y a une interro' de gestion comptable. Je vais donc la louper. Et qui plus-est, je n'aurais pas d'arrêt maladie car je ne suis pas malade (en ne veux pas payer le médecin). Donc, il va en plus falloir que je trouve une excuse. Tout ça parce-que je flippe trop de me planter aux exams' trimestriels. Je ne supporterais pas un (...)

Flamenco

Ah. Et j'oubliais! Dans mes bonnes résolutions, j'ai oublié ça. Peut-être le plus important. Le plus vital pour moi. J'ai oublié que, dés que ce BTS qui me ruine sera fini, je me remettrai au Flamenco. Guitare et Danse. J'écoute Paco. J'ai remis ma jupe. çA me tue ce manque là. (...)

Les bêtes du Sud sauvage

Je reviens du cinéma où je suis allé voir Les Bêtes du Sud sauvage, j'ai trouvé ça sublime. Tellement gracieux. Je n'avais pas été touché à ce point par un film depuis longtemps. À ce point là. Et bon, pendant le film, je crois que j'ai compris quelque-chose. La petite fille doit faire face à la maladie de son papa, dans le film. Et à la peur de voir son papa mourir. Bien sur, ça m'a rappelé moi. Et ma propre relation avec papa. Ma propre peur de la mort de papa. Pourtant, je crois comprendre que si je fais une telle obsession de la mort de papa. Si j'ai une telle peur de le (...)

Seule avec mon tigre

Il neige. Le spectacle du ciel constellé de poudre blanche m'a étourdi. Maintenant, il pleut plus qu'il ne neige. La poudre se transforme en marée grise à l'instant où elle touche le sol. Fluide soudain. Comme touchée par la magie. La mer, presque. Je reviens du cinéma où je suis allé voir L'Odyssée de Pi avec Fanny. Je suis encore toute imprégnée de l'ambiance pesante du film. L'ambiance étrange et dépeuplée. L'ambiance farouche de la réclusion. Et de l'abandon à la sauvagerie. Je suis toute imprégnée encore du tigre. Je pense à ce tigre. Je n'arrive pas à le (...)

Paranoïa ?

Tout allait bien. J'étais heureuse de la discussion que j'avais eu avec Monsieur William dimanche soir. Avec toutes ces choses qu'il m'a dite. Toutes ces choses insinuantes. Insinuant qu'il me sondait, voulant être rassuré à mon propos, dans l'éventualité où l'on se mettrait en couple. À moins que je ne me fasse des films ? Il m'a même dit, comme ça spontanément, que je lui donnais le sourire. Et j'ai bien senti que c'est parce-que ce que je lui disais lui plaisait. Le confortait dans le fait que je lui plais, beaucoup. Puis, hier soir, sur le mur FB de la garce aux cheveux rouges. (...)

Elle ?

Finalement ce serait elle qui l'aurait eu "à l'usure" ? çA me fait trop mal. Trop mal. (...)

hyperventilation

Alors ça recommence. Enfin ça recommence à peine car: ça avait à peine disparut... L'hyperventilation; ce besoin de chercher mon souffle en permanence à cause de l'angoisse. Qui m'étouffe. Et cette douleur fibreuse. Cette bar de douleur qui s'infiltre d'une épaule à l'autre et me fait courbature. Je ne suis plus rien d'autre alors que courbatures. Tout ça à cause du statut facebook de l'autre garce. C'est fou comme ça a pris de l'importance pour moi. Et c'est fou surtout; comme mon bonheur dépends des autres! Si seulement j'étais de celles qui, d'humeur toujours égale, (...)

Mes maximes

Je viens de me faire un soin du visage. Avec le froid d'aujourd'hui, ma peau en avait bien besoin. J'essaie d'appliquer mes maximes. Celles qui concluaient mon écrit précédent. Hum.... çA semble compliqué. Je dois juste essayer de ne pas accorder trop d'importance à tout ça. Rien n'est grave. Et rien n'est perdu. Pour l'instant, tout se passe dans ma tête. J'ai un peu discuté avec Steph. Demain soir je vois Sev. Je vais lui suggérer que la semaine prochaine on se fasse un truc toutes les trois; Sev, Steph et moi. En plus je pourrais prendre plein de portraits d'elles, ce qui me fera (...)

Le gant

Vendredi soir en rentrant du boulot, j'ai perdu mon gant. C'est une fois arrivée dans ma rue que je m'en suis aperçue. Mon gant est blanc. J'ai zieuté la neige au cas ou. Mais impossible de le distinguer, bien sur. Surtout qu'il faisait nuit. J'étais triste, un peu. Hier, j'étais résignée à en acheter une nouvelle paire. Je me suis dis qu'une fois les places de cinéma achetées, j'irais chez H&M en trouver des pas chers. (Oui, hier soir nous allions au cinéma avec Carine pour décompresser après ce samedi infernal au boulot...) Arrivées aux Halles, H&M était fermé. Bizare. H&M (...)

The great Adventure

J'ai presque décidé de clôturer mon compte Facebook. J'en ai marre de l'ampleur que cette merde a pris dans ma vie. çA a commencé à me dévorer complètement. Je vais avoir du mal. Et ma décision n'est pas encore prise. Je me donne ces jours-ci pour réfléchir. Le problème, c'est que j'ai besoin de sentir que j'existe. J'ai besoin que les gens sachent qui je suis, ce que j'aime... J'ai besoin que les gens sachent que je suis quelqu'un qui vaut la peine d'être connu. Et Facebook me sert à ça: à me vendre. À: m'afficher. J'y ai plein de photos de moi. Que tout le monde commente. (...)

Peinture

Journée culture. Journée peinture hier. J'ai visité l'expo Edward Hopper au Grand Palais. Depuis le temps que je l'attendais celle là. J'ai attendu deux heures dans le froid, les mains qui piquent et les pieds paralysés. Je ne sais pas ce qui m'a fait tenir dans ce froid. La fierté peut-être. Ou la foi.... Je n'avais surtout pas envie de m'eclipser, résignée, de la file d'attente et d'entendre le couple stupide derrière moi s'extasier:"Ouiiii, une de moins!!!!" Alors comme tout le monde, j'ai attendu. Pendant l'attente, dans la neige, il y avait un clarinettiste courageux. Il a (...)

Chocolat

Je ne sais pas si c'est bon de manger un carré de chocolat noir par jour (bon, deux aujourd'hui) quand on fait une cure detox... J'ai posé pour David cette après-midi. Du portrait en noir & blanc. Je suis contente du résultat, du moins sur l'écran de son appareil photo. Le résultat final, on verra bien... C'était chouette car c'est parti loin. Au début il voulait du simple portrait, quelque-chose de basique. Et je l'ai emmené sur un univers plus années 30, plus vamp, plus rigolo. Sans toutefois m'éloigner de ce que lui recherchait. Il m'a dit que j'avais une qualité de peau (...)

Un jeudi sans facebook...

...et un vendredi avec! J'ai tenu tout mon jeudi sans me connecter sur facebook. Mercredi matin, Monsieur William est venu me parler! Mon coeur a fait un bond. Mais, de ce qu'il m'a dit, moi je n'ai retenu que: "J'ai hâte de partir". (En Mauritanie d'ici un mois au deux. Chez une amie...) Alors, je me suis montrée froide. J'ai eu envie de lui répondre "Et ben casse-toi!" Il attends que je le retienne ? Tu parles... Je me suis montrée distante. Je n'ai pas continué la conversation. Et jeudi, je ne me suis pas connectée. Et ce qui me fait peur, dans cette envie de me libérer de (...)

Dualité

Cette nuit, j'ai rêvé que j'hébergeais des moutons et .... des crocodiles dans mon ancien jardin. Si ce n'est pas un rêve sur ma dualité ça! J'ai aussi rêvé qu'avec Sev, Charlène et Lou, on avait descendu en canoë une rivière boueuse et infestée de crocodiles en Thaïlande. Un vrai périple. J'ai l'impression que mon lit a un pouvoir bien particulier qui consiste à se rendre le plus confortable possible les matins où je dois me lever et donc ne peux pas en profiter, comme ce matin. Et par contre, à se rendre le moins confortable possible les matins où je peux faire la grasse (...)

Adieu janvier

Je suis angoissée. Il faut maintenant que je dise à ma soeur que je ne viendrais pas vivre chez elle. Que, finalement, je reste à Paris. Malgré mon voisin. Malgré l'horreur de cette ville, teintée d'amour. Malgré tout; je reste à Paris. J'appréhende sa réaction. La connaissant, je sais qu'elle va mal le prendre. Qu'elle va, peut-être, tenter de me faire culpabiliser. Enfin, je ne sais pas. Mais je sens. J'ai peur de ça. J'en ai parlé à ma psy ce matin. On a presque parlé que de ça. Pour elle, je ne dois pas me sentir coupable d'avoir changé d'avis. Si je me sens coupable, (...)