Je me sens tristounette aujourd'hui. Alors qu'hier j'étais heureuse et joyeuse. La vie est pleine de contrastes. Chez moi, c'est assez virevoltant. Mes émotions se succèdent aussi rapidement que les jours. çA me fatigue beaucoup... Je peux passer une journée riche et merveilleuse, et alors le bien-être qui en découle semble s'être installé pour durer, annonçant une bonne période. Et le lendemain, je suis grise, et il n'est plus question de bonne période mais juste d'une bonne journée, trop vite écoulée.
Aujourd'hui: j'ai discuté avec Steph, une amie d'enfance perdue de vue. (...)
Je me sens tendue. Aujourd'hui j'ai rendez-vous à 13h30 dans un grand palace versaillais pour faire la démonstration d'un massage japonais à la spa manager dudit palace.
Hier soir, j'ai fais ma première démonstration de ce massage. (Je travaille comme free-lance en tant que démonstratrice-formatrice pour une énorme société japonaise de cosmétiques et de soins. Le massage exclusif de la marque, auquel j'ai été formé, se réalise à l'aide d'un bâton de cyprès du Japon. Il est intéressant et reposant finalement, puisque le fameux bâton décuple la force de la masseuse, qui du (...)
Voilà, j'ai fêté mes 31 ans il y a de ça 3 jours.
L'année de mes 30 ans est terminée.
J'ai envie de faire un bilan. Je trouve ça bien les bilans. Un condensé des faits marquants d'une période de la vie. Une liste, finalement. Je trouve ça bien une liste. ça a un côté rassurant. C'est rassurant une liste. C'est comme une carte; ça rend les choses tout de suite plus ordonnées, plus cadrées, plus accessibles. On s'y repère bien. C'est plus facile de se repérer sur la petite carte, dans un quelconque guide d'un quelconque routard, que dans la vaste ville étrangère où l'on (...)
Maintenant que j'ai fais le choix de renoncer à mon travail, et surtout depuis deux semaines que je suis réellement confrontée à la situation, je suis en proie aux crises existentielles les plus folles; que ce soient les crises d'angoisse liées à l'absence de revenus ou les crises de colère et de dégoût face à un système autoritaire qui culpabilise et sanctionne les personnes qui font le choix de rejeter une situation qui ne leur convient plus, à savoir l'obéissance (voire le soumission) à la machine économique aliénante et toute puissante. Je suis écoeurée de constater à (...)
Bientôt, cela fera deux semaine que je suis revenue en France. Je n'ai pas encore digéré mon voyage. Je ne veux pas oublier. Quelque-chose a changé, ou du moins s'est confirmé; je ne suis pas faite pour la vie en ville. C'est une souffrance permanente. Les transports en commun, ou l'immersion dans l'échantillonnage de ce que la population urbaine a de plus vil, de plus sale, de plus odieux. Tous les jours, j'ai affaire à la lie de l'espèce humaine dans le métro ou le RER. Et rien que ça c'est violent et me donne envie de retourner illico dans la jungle où j'étais si apaisée. Mais (...)
J'ai 30 ans et j'ai peur. Je n'ai pas peur de dire que j'ai très peur.
Pourtant, je suis exactement là où je voulais être il y a bientôt 2 ans de cela; chez moi, après avoir démissioné de mon travail et de retour d'un fabuleux voyage au Costa Rica, le pays de mes rêves. Pourtant, j'ai tout ce dont je rêvais quand je ne l'avais pas encore; la liberté de partir en voyage sans contraintes, du temps pour moi, du temps pour refléchir à ce que je veux vraiment dans ma vie, un amoureux magnifique, un appartement sympa où nous vivons tous les deux... Certes, financièrement ce n'est (...)
Je suis sortie du boulot à 21h30. Mes horaires légaux, (ceux qui figurent au contrat de travail), c'est de 11h00 à 19h00. Il faut croire que c'est une pure formalité. Le papier... Le contrat.
Bonne année. Année du changement. Oui, il est temps que ça change. Ce stress, ces horaires, cette ambiance hypocrite et anxiogène, je suis à bout. A bout de nerf. Et de patience. Je n'ai plus de vie. Je n'ai plus de légèreté. Que des matins lourds. Laboraux.
J'ai frôlé un cancer du col de l'utérus. Mais heureusement, je me suis faite opérer le 23 décembre. à temps. pour la modique (...)
Je pleure tout le temps. Je pleure beaucoup.Je pleure souvent. Tout est prétexte aux larmes. L'hiver a commencé. Les larmes abondantes et chaudes, qui caressent les joues comme la main d'une maman. Les larmes piquantes et froides qui ne portent rien avec elles. Les larmes qui ne passent pas le bord des cils, pour cause d'impossibilité immédiate de couler. Les larmes qui restent derrières les pupilles, et qui font du paysage un Monet en fin de vue. Mes larmes. Pourquoi vous ne vous tarissez jamais?
Je pense. Je sais. Je sais que je n'ai pas pleuré quand maman est morte. Pas vraiment. Pas (...)
J'ai décidé d'arrêter ma thérapie depuis que ma thérapeute a voulu me refiler des anti-depresseurs. Décision réductrice de sa part, avec laquelle je ne suis pas du tout d'accord... çA m'a gonflé et ça m'a fait très peur. Suite à différents avis de personnes qui comptent ( ma soeur, Papillon et So ma meilleur amie), j'ai donc décidé d'arrêter ça.
Je vais écrire plus ici dorénavant. Etant donné le déclic que mon écrit précédent a déclenché en moi, je pense que ce sera la meilleur des thérapies. Ecrire beaucoup et en sortir quelque-chose de salvateur pour moi. (...)
çA fait un bail que j'écris pas. çA fait un bail que je me traîne et que j'déprime comme ça. Putain. A me plaindre. A ressasser la disparition progressive de mes élans créatifs. A ressasser ma vie morne et sans saveur. Qui serait tellement plus éclatante si je virais mon taff de l'équation... Parce-que c'est vrai. Mon travail; la seul ombre dans l'miroir. Y'a que lui que je veux virer de ma vie. Et je sais que sans lui, sans cette source d'angoisse vomitive, ma vie serait presque parfaite. Dans le meilleur des mondes possibles.
En soi, mon travail n'est pas désagréable, il est (...)
L'affiche publicitaire dans les escaliers de gare du Nord, celle qui vante les mérites du site de rencontre adultère pour femmes (Golden), elle a été remplacé par une affiche pour le salon du mariage.
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Aujourd'hui j'avais les larmes aux yeux en sortant du travail. Agressée par l'inconstance règlementaire de ce monde du travail qui me révulse. J'en ai marre de ressentir ça aussi fort. J'en ai marre du monde du travail, où les chemises se retournent jusqu'à plusieurs fois dans la même journée.
J'ai passé une soirée exécrable car Papillon a oublié de me donner des (...)
J'essaie de deviner le parfum des macarons que Papillon m'a offert. J'ai reconnu pour sure Fruit de la Passion. J'ai peut être reconnu Poire. Et peut être Amande.
je trouve que le livre La triste fin du petit enfant huître, de Tim Burton, est mal traduit. C'est dommage. (Je lis la version bilingue, le livre est à ma soeur.)
Un macaron à la poire j'en avais jamais mangé. C'est dingue comme la vue est primordial quand il est question du goût. Impossible de reconnaître une saveur sans avoir vu l'aliment auquel elle appartient.
Les sens sont complémentaires.
La triste fin du petit enfant (...)
Sweet C. vient de partir. Elle a dîné à la maison. On a beaucoup parlé. Du boulot surtout. Et ce soir j'ai eu une petite victoire.
Je suis fière de moi ce soir. J'ai osé aller parler à Sorcière. Je me suis dépêtré de la situation plus qu'inconfortable dans laquelle je m'étais mise. Je me sens soulagée à un point inimaginable. Jouissif. Je me sens libérée d'un poids. Et bien plus légère.
So' a raison, je n'aurai pas pu tenir des mois comme ça. Je n'aurai pas pu tenir bien longtemps. Ce magma incommode dans lequel je m'étais enlisé au boulot, doublé de ma peur maladive (...)
Hier soir, je rentre du boulot. (Maintenant je passe par le ligne 5. C'est direct de chez moi à Bastille. 9 minutes de métro exactement. La seule chose qui prends du temps, c'est la marche à pieds. Mais je préfère marcher un peu plus à l'extérieur que m'embêter à avancer péniblement sur les tapis roulants incivilisés des Halles... Dire que pendant un an, j'ai effectué ce trajet sans réaliser qu'il y avait plus court et plus plaisant. Fini le RER. C'est déjà ça.)
Alors hier soir, je rentre du boulot. Endroit confiné, à la température pesante, fréquenté par un peuple aussi (...)
C'est le début du mois d'août. Je suis chez mon père. Allongée au soleil sur un transat dans le jardin. C'est la fin de le journée. Et le soleil décline à peine. Ma résolution, mon évidence et donc, mon soulagement: Je vais démissionner! La voilà, la solution enfin acquise et formulée. La solution à tous mes soucis. à: Ma brume perpétuelle le matin quand je dois partir. Y aller. à: Mes préoccupations gluantes, que je traîne même dans les bras de Papillon. à: Mes réveils maussades et mes angoisses nocturnes. La solution c'est ça. La réponse c'est ça. Je dois (...)
J'ai cette impression, de plus en plus envahissante; cette impression que l'on vit en sursis.
De plus en plus, que l'on vit en sursis.
Non ce n'était pas un rêve.
L'amour enveloppant, bouleversant, dans le demi-sommeil du trajet en avion.
Les longues marches dans la ville, la bienveillance entre nous, sous le soleil, enfin.
Les fous rire dans la mer, les jeux de raquettes obstinés. Les défis insensés et les éclats de bonheur.
Les moqueries déguisés, dans l'observation critique des corps dénudés sur la plage.
La recherche désespérée de la meilleure paella, des meilleurs fruits (...)
Je suis à la campagne chez mon père. C'est le soir.
Dans la salle de bain, je tombe sur une boîte d'Alprazolam destiné à mon père. Avec l'écriture du pharmacien dessus, qui précise la fréquence de prise du médicament.
Mon frère joue un air de guitare triste dans la pièce d'à côté. Sauvagement triste.
Je pleure instantanément.
Je pense à tous les médicaments que doit prendre mon père. Un sentiment de misère m'envahit. Qui me fait pleurer. De misère cachée sous un papier-peint gratté. Mon frère joue l'air triste en trémolo. Et je pleure. (...)
Je ne me suis pas sentie heureuse comme ce soir depuis un long moment, je crois. Heureuse mais calme. Sereine. Heureuse, mais pas exaltée. Heureuse sans suspension. Sans le sentiment latent qu'il faut que j'en profite car bientôt, bientôt, ce bonheur va disparaître. Sans le sentiment désespéré que je dois m'accrocher à ce bonheur. Sans quoi il va disparaître. Parce-qu'il va disparaître.
Non. Heureuse dans la plénitude. Ce soir j'écoute la Polonaise de Chopin, Op 53. Posté par Celeste, la sublime Celeste, sur sa page facebook.
Ma So. est venue dîner à la maison et est repartie (...)
Je suis lancée dans une bonne dynamique de reprise en main de ma forme (et de mes formes...). Aujourd'hui: 45 minutes de piscine, massages anti-cellulite, sport à la maison, contrôle de mon alimentation, tisanes drainantes et premier jour de complément alimentaire minceur.
Je fais attention là, car dans 20 jours exactement, je m'envole pour une semaine à Barcelone avec Papillon. Nos premières vacances ensemble. Je n'ai pas passé de vacances avec un amoureux depuis J. C'est à dire depuis 2008... Il me tarde d'être à l'aéroport et de, pour une semaine du moins, tout oublier. Oublier, (...)
Et voilà. Ce qui devait arriver est arrivé.
Je suis menacé d'un avertissement si mon attitude au travail ne s'améliore pas. Je suis trop tête en l'air, trop dans ma bulle. Et pis même si j'ai des soucis perso', ben je dois sourire! Merde! Et même si ça se passe mal au travail ben je dois sourire aussi! Et être pêchue! Les clients, y z'ont pas besoin de savoir que je suis stressée au travail! Et pis z'en ont rien à foutre que j'ai des problèmes. Et pis....
Enfin voilà ce que je me suis pris dans la gueule ce matin. J'ai pleuré bien sur. Mais je m'en fous. Cette conne m'a même (...)